redacteur Dim 17 Nov - 10:10
J'ai vu l'interview. Au début je me suis mis à la place des élèves harceleurs qui devaient être angoissés du fait qu'on ait porté plainte contre eux. Ensuite, je me suis mis à la place de cette femme, qui a perdu son enfant. Et finalement, je trouve le dépôt de plainte plus que justifié face au préjudice subi. Alors, doit-on ou non amener son enfant à l'école si l'on sait qu'il ne sera pas en sécurité ? Personnellement, je crois que si j'en avais un je ne le mettrais pas.
Je ne condamne pas cette maman d'élève, au contraire. Je sais combien il peut être ardu de prendre du recul face à une situation qui nous concerne. Mais elle n'a peut-être pas eu la possibilité d'utiliser tous les moyens existants. Contacter une association de lutte contre le harcèlement et un numéro vert sos harcèlement ; écouter, soutenir ; agir auprès des enseignants(ça, elle a pu le faire), ; retirer son enfant de l'école(mais là, on veut qu'ils aient un avenir, donc voilà ) ; diriger son enfant vers des activités de groupe, pourquoi pas extrascolaires, et à condition que celui-ci ou celle-ci soit motivé(e) ; chercher les responsables et convoquer leurs parents à un entretien, soit direct, soit orchestré par la direction de l'établissement ; faire changer son enfant d'établissement scolaire, assez loin pour éviter que cela recommence ; parler ouvertement du suicide avec son enfant(faut oser...) ; consulter un (bon) pédopsychiatre pour connaître les actions à effectuer.
Il y a sûrement un tas d'autres choses à essayer. Mais voilà un listing, dites-moi ce que vous en pensez ^^
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), Nora Fraisse, témoigne :
